De temps en temps nous présentons les derniers travaux de restauration et autres nouvelles patrimoniales de nos membres non-journalistes (organismes, associations, collectivités). Aujourd’huim zoom sur Velars sur Ouche, commune à 12 km à l’ouest de Dijon.
A Velars-sur-Ourche nombreux sont les projets, petits ou grands, destinés à conforter le tissu économique et commercial et à mettre en valeur le site.
Située à 12 km à l’Ouest de Dijon, au pied des collines boisées du Mont-Afrique et de
la Montagne d’Etang, la commune de Velars est traversée par l’Ouche, le canal de Bourgogne, la véloroute, l’A38 et la voie ferrée ,formant un véritable couloir de communication vers les sites réputés de la Vallée de l’Ouche, de l’Auxois et vers la région parisienne.
Installé dans la vallée de l’Ouche, Velars-sur-Ouche est dominé par la Côte d’Étang, montagne coiffée par la chapelle XVIe Notre-Dame d’Étang, reconstruite au XIXe. Une carte d’État-major de 1924 mentionne aussi la « Côte desTemps ». Un escalier en colimaçon grimpe jusqu’au balcon circulaire du monument d’où la vue est magnifique.
Selon la légende, au XVe, (officiellement le 2 juillet 1435 !) un bœuf broutait toujours la même touffe d’herbe qui repoussait aussitôt dès le lendemain. On creusa alors à cet emplacement et l’on découvrit la statue de la Vierge. Elle fut mise à l’abri dans la maison du propriétaire de l’animal. Aussitôt, des supposés miracles se succédèrent. Un enfant de douze ans et un possédé furent guéris, dit-on, lorsqu’on posa la statue de la Vierge sur leurs têtes.
Devant l’afflux des pèlerins à la fin du XIXème siècle, l’abbé Javelle, curé de Velars, décida de construire un bâtiment plus grandiose, surmonté d’une statue monumentale de la vierge. La construction dura 19 ans, de 1877 à 1896. C’est l’une des plus imposantes statues de la Vierge en France.
Les deux premières phases des travaux, réalisées de 2012 à 2015 en partie haute du monument (coupole et tour lanterne), ont permis de solutionner le principal problème structurel lié aux effets négatifs du vent sur l’ensemble de l’édifice, de remplacer les anciennes pierres gélives par de nouvelles pierres de Bourgogne, de changer les vitraux et restaurer la statue (8 m de haut – 10 tonnes) pour lui redonner son aspect d’origine, statue dorée. Un exemple de belle rénovation ou restauration. La dépose et la repose, grâce à l’hélicoptère, de la statue de la Vierge redorée fût une opération à haut risque mais réussie. La statue monumentale a été déposée en avril 2013, restaurée, redorée et remise en place en mars 2015.
Et maintenant ?
Une convention a été signée. Le chantier sera réparti sur trois ans : la première tranche couvrira une période de neuf mois (d’avril à décembre 2017), les deux autres interviendront en 2018 et 2019. Et en ce moment, on retrousse les manches afin de créer un parking.