Un rappel sur l’un de nos membres AJP

La Société Archéologique du Midi de la France a été fondée le 2 juin 1831, à l’initiative d’Alexandre Du Mège, qui lui donna sa devise Gloriae majorum, et du marquis de Castellane, qui en fut le premier Président.
Elle a été reconnue d’utilité publique par décret du 10 novembre 1850.

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La Société Archéologique du Midi de la France a pour but d’étudier et de faire connaître les « monuments » du Midi de la France. Elle réunit des historiens, des historiens de l’art et des archéologues dont les travaux sont publiés dans un volume annuel de Mémoires.
Elle est installée à l’Hôtel d’Assézat, légué en 1895 par Théodore Ozenne à la Ville de Toulouse afin d’y loger « parfaitement et gratuitement » les Académies et Sociétés savantes : la S.A.M.F. y côtoie l’Académie des Jeux Floraux (fondée en 1323), l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres (fondée en 1640), la Société de Médecine, Chirurgie et Pharmacie (fondée en 1801), l’Académie de Législation (fondée en 1851), la Société de Géographie (fondée en 1882).
En 1996, la Fondation Bemberg a rejoint dans l’Hôtel d’Assézat les Académies et Sociétés savantes dont les locaux se sont accrus d’un bâtiment moderne construit par la Ville de Toulouse, où se trouvent désormais bibliothèques, archives et salles de consultation.

Depuis sa fondation en 1831, la Société Archéologique du Midi de la France publie régulièrement des volumes de Mémoires. De 1881 à 1974, le Bulletin a fait l’objet d’une publication séparée : depuis 1989, le Bulletin de l’année académique est inclus dans le volume de Mémoires de l’année.
Les Mémoires sont en effet depuis 1987 une publication annuelle. Les volumes, abondamment illustrés, comprennent aujourd’hui environ 300 pages d’articles d’histoire, d’archéologie et d’histoire de l’art consacrés au Midi de la France. Le Bulletin publié en fin de volume rend compte de la vie de la Société : discussions qui suivent les communications, notes d’actualité, informations diverses…

UNE PREOCCUPATION RECENTE


La Mairie et la DRAC s’unissent pour sauver le patrimoine archéologique à Toulouse ?

La Mairie de Toulouse et la Direction Régionale des Affaires culturelles répètent sur tous les tons que c’est pour préserver le patrimoine archéologique qu’ils ne veulent pas de fouilles sur le site de Saint-Sernin.
C’est attendrissant. Mais voyons plutôt…

Voir les commentaires et arguments de la S.A.M.F.

http://societearcheologiquedumidi.fr/spip.php?article126

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