Toulouse-Lautrec chez lui à Albi, à l’ombre de la cathédrale Sainte-Cécile

Quel paradoxe pour Sainte-Cécile, grandiose cathédrale d’Albi élevée telle une forteresse rouge face à l’hérésie ! Elle abrite en son palais épiscopal (Le palais de la Berbie) le musée Toulouse-Lautrec. Il réunit la plus importante collection publique au monde de ses œuvres. Mais Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, né à Albi à l’hôtel du Bosc en 1864, grand aristocrate descendant des comtes de Toulouse, incarne en cette fin du XIXe siècle le scandale. Ses modèles : des putains, des chanteuses, des danseuses, des actrices, des écuyères de cirque.

S’il défia la morale, il garda toute sa très courte vie un regard profondément humain pour celles (et ceux) qui furent ses modèles. Il meurt à seulement 36 ans, laissant une œuvre immense composée de plus de 700 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies qu’on découvre dans ce musée d’Albi au sein de la cité épiscopale classée par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité.

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Cette cathédrale Sainte-Cécile d’Albi rouge brique n’a-t-elle pas tout d’une forteresse ! Voici donc la plus grande cathédrale de briques au monde (113 m de long, 35 m de large, 78 m de haut) classée sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Hissée sur son rocher, la cathédrale d’Albi est visible de partout. Elle est le cœur de la plus extraordinaire cité épiscopale du Midi (comparable à celle de Poreč en Croatie). A ses pieds coule la rivière Tarn. Un pont l’enjambe, l’un des plus vieux ponts de France (toujours en activité, il vient d’être restauré). Il date du XIIIe siècle.
Une fois franchi le baldaquin (entrée méridionale de la cathédrale), porche grandiose, unique élément de pierre du bâtiment, c’est un spectacle hallucinant qui attend le visiteur : 18 500 m² de fresques et de décorations.
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