Plus importante métropole de la Mitteleuropa, Budapest est une des rares capitales au monde à bénéficier de sources thermales chaudes. Elle en compte plus de 120
dont une partie alimente une quarantaine d’établissements de bains, consommant
quotidiennement 70 millions de litres, ce qui en fait une des plus grandes, sinon
la plus grande, station thermale du monde.
Elle porte d’ailleurs depuis 1934 le titre de ville balnéaire, rappelle avec une fierté
non feinte le maire de la perle du Danube, István Tarlós. Elle est aussi la seule
capitale classée ville balnéologique.
Les bains (gyógyfürd i) font partie de la culture budapestoise. Ici, ils sont un vecteur d’une certaine philosophie. On n’y croise pas que des silhouettes percluses de rhumatismes, bien au contraire. Certains s’y rendent quotidiennement comme, ailleurs, on va au café.
On s’y prélasse, on peut y faire la fête ; ils sont des lieux de détente, de bien-être, de rendez-vous. Ces endroits, pouvant être presque hermétiques, parfois à la lumière chiche de chapelle romane, où les bruits d’eau constituent des murs sonores séparant les individus ou les groupes et garantissent une confidentialité propice pour parler
affaires.
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