Le patrimoine mondial en haute mer : une idée qui fait son chemin

L’UNESCO publie un intéressant rapport pour la presse sur la haute mer, un espace dont près des deux tiers sont situés au-delà des juridictions nationales.

Les profondeurs de l’océan et les zones océaniques reculées abritent des espaces uniques qui méritent d’être reconnus, comme l’ont été, sur Terre, le Parc national du Grand Canyon aux États-Unis, les Îles Galápagos en Équateur ou le Parc national de
Serengeti en République-Unie de Tanzanie. L’océan recouvre 70 % de notre planète.
Or, près des deux tiers sont situés au-delà des juridictions nationales. Cet espace,
immense et majestueux, couvre donc la moitié de notre planète.

L’Unesco publie un rapport qui a pour but d’examiner les moyens permettant d’attribuer à ces sites exceptionnels un degré de reconnaissance et de protection identique à celui que la Convention du patrimoine mondial de 1972 permet actuellement de conférer à des sites naturels et culturels.

La raison pour laquelle cela n’a pas encore été rendu possible est d’ordre historique mais aujourd’hui, l’heure est venue d’élargir notre horizon et de prendre en compte la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ces sites.

Le rapport de l’UNESCO, en français :

patrimoine_haute_mer_unesco.pdf

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