Le patrimoine naturel de l’Ouest irlandais est l’un des atouts du retour à la croissance et à un meilleur niveau de vie de ses habitants, mais sa fragilité est réelle face au risque de banalisation touristique, notamment.
Une voie étroite pour les autorités irlandaises et les communautés locales. Pierre GRAS évoque ici différents aspects économiques et/ou touristiques que nous sommes allés examiner de près.
Très bel article qui fait suite à notre voyage de presse en Irlande. Publié dans la revue DIAGONAL
Pour qui n’avait pas revu l’Irlande depuis le milieu des années 1980, le retour sur les traces de la “ verte Erin ” fait un peu l’effet d’un choc. Le souvenir des terres de l’ouest et du nord est de l’île, aussi peu développées que farouchement battues par les vents, nourrissait la mémoire romantique d’une terre de héros vaincus et d’émigrants, à l’image des “ Oies sauvages ” chassées par Cromwell au milieu du XVIIe siècle
En réalité, ces images d’Épinal n’avaient plus cours dès les années 1990, offrant à ce petit pays infiniment moins peuplé (4,6 millions d’habitants) que les communautés d’expatriés à travers le monde (estimées à quatre-vingts millions) une croissance et un rattrapage spectaculaire en matière d’infrastructures et de niveau de vie. L’éclatement de la “ bulle immobilière ”, à partir de 2008-2009, a cependant mis un terme à ce miracle irlandais, provoquant une nouvelle vague d’immigration et de pauvreté, les maisons acquises grâce à des prêts généreux dans les années fastes perdant l’essentiel de leur valeur. Une crise dont l’Irlande ne se remet que peu à peu.
L’article complet de Pierre Gras ci-dessous :