La Via sancti Martini : ils vont marcher !

La Via sancti Martini est labéllisée Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe. Ce grand projet dessine les chemins parcourus au 4ème siècle par saint Martin de Tours. Ils relient villes, villages et sites en relation avec le patrimoine martinien.
Pour se rattacher à la Via sancti Martini, un chemin est créé de Nantes à Tours. Le long de la Loire, il relie départements, régions, communes, paroisses et associations, en mettant en valeur le patrimoine lié à saint Martin, et son héritage.

En écho à Saint-Jacques de Compostelle, Ce chemin relie l’est de l’Europe à l’ouest de l’Europe, de la ville natale de saint Martin à Tours, à travers la Hongrie, la Slovénie, l’Italie et la France.

Partez à la découverte de l’Europe sur les pas de saint Martin Ce chemin relate la vie de saint Martin : il relie Szombathely en Hongrie à Candes-Saint-Martin, la ville de sa mort, en France, via Tours, la ville de son tombeau. La Via sancti Martini est faite de chemins et de petites routes de campagne et de montagne, sur 2500 km…. Il faut compter environ trois mois et demi de marche pour le parcourir dans son entier. A la différence des chemins de pèlerinage, il s’agit d’un chemin historique, ce qui permet de choisir un pays, une région, un département… lié à un épisode de la vie de saint Martin. Ce parcours qui passe par des lieux historiques de la vie de saint Martin : (Szombathely ; Pavie en Italie, la ville de son enfance ; Milan, la ville de son premier ermitage ; la traversée des Alpes ; Tours, la ville de son épiscopat et de son tombeau… traverse plusieurs pays : la Hongrie sur 100 km, la Slovénie sur 550 km, l’Italie sur 820 km et la France sur 1000 km (du Col du Petit-Saint-Bernard à Candes-Saint-Martin). Il vous fait traverser les Alpes slovènes, italiennes et françaises, vous emmène sur les petits chemins de la Via Francigena de Pavie à Aoste, à la découverte de lieux antiques (Aquilée, Vienne), de villages pittoresques (Jàk en Hongrie, Charroux en France), de superbes capitales (Ljubljana, Venise…). On peut aussi le pratiquer dans les deux sens.
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Abbaye de Marmoutier

Informations pratiques :
Un groupe de marcheurs partira de Nantes le samedi 17 juin pour arriver à Tours le samedi 1er juillet dans le cadre de la Saint-Martin d’été. Le point de départ est fixé dans le jardin du Passage Sainte-Croix à partir de 9h avec un petit déjeuner partagé avec les marcheurs.

Note sur Saint Martin :

C’est à partir des textes de Sulpice Sévère, biographe contemporain de saint Martin,
ainsi que de ceux d’autres historiens, comme Grégoire de Tours, que nous connaissons une partie de sa vie. Grand voyageur tout au long de sa vie,
cet européen avant l’heure naquit en 316 en Pannonie, l’actuelle Hongrie, de parents païens.
Élevé à Pavie, en Italie, où son père était militaire, il fut enrôlé dans l’armée romaine à quinze ans.
En 356, il quitta l’armée à Worms, en Allemagne. Il se mit alors au service de saint Hilaire, évêque de Poitiers, en France, qui le forma. Parti retrouver ses parents en Pannonie, il convertit sa mère.
Après un séjour à Milan, en Italie, il partit se réfugier sur l’île de Gallinaria, sur la côte ligure. Puis il revint en France rejoindre saint Hilaire.
Installé comme ermite près de Poitiers, il fonda l’Abbaye de Ligugé, premier monastère d’Occident.
Enlevé par les Tourangeaux qui en firent leur évêque le 4 juillet 371, il créa le monastère de Marmoutier, près de Tours, et fonda les premières églises rurales de la Gaule, tout en sillonnant une partie de l’Europe (Allemagne, Luxembourg, Suisse, Espagne…). Saint Martin mourut le 8 novembre 397 à Candes, et fut enterré le 11 novembre à Tours. Son souvenir est inscrit dans toute l’Europe depuis dix-sept siècles.

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