Le Musée dauphinois serait-il un musée atypique ? Dans son introduction, Jean-Claude Duclos, l’auteur du livre, écrit: » Musée régional de l’homme ou musée de société, lieu de mémoire et d’histoire dédié à la conservation, la restitution et la diffusion du patrimoine des Alpes dauphinoises, mais aussi chef-lieu de la Conservation du patrimoine de l’Isère, siège du Centre alpin et rhodanien d’ethnologie ou de la revue L’Alpe, et encore monument historique, en raison du site patrimonial qui l’abrite : le Musée dauphinois offre de bien multiples facettes ».
En cent ans d’existence, le musée a, en effet, connu bien des péripéties mais rien qui ne l’éloigne de sa vocation première telle que la décrit son fondateur Hippolyte Müller: « Un musée populaire reflétant les coutumes, les moeurs, les usages d’une population particulière… »
Ce livre qui célèbre le centenaire du musée fait effectivement la part belle à l’aventure humaine en soulignant par exemple les « débuts laborieux » du musée et son installation. Plusieurs chapitres charpentent son histoire, notamment ses problèmes de conservation, sa mutation au début des années 70 et celle des années 1981-1987 où le musée devient un écomusée sous la houlette de Jean Guibal. De musée municipal il devient au début des années 90 le musée du patrimoine de l’Isère.
« Cent ans » propose une abondante documentation, des textes intéressants mais une mise en page souvent brouillonne qui nuit sévèrement à l’ouvrage.
Auteur : Jean-Claude Duclos.
Edité par le Conseil général de l’Isère, Grenoble, 2006.