Author: Véronique HAMEL

Pendant ses études à l’Institut International de la Communication de Paris (I.I.C.P.), Véronique Hamel fait ses premiers pas à L'Alsace/Le Pays de Franche-Comté puis à France 2 Hebdo puis au service multimedia de Philippe Dumez, grand reporter pour l’émission mythique, "Cinq colonnes à la Une". Elle imagine une interview d'Albert Londres publiée sur le site Internet du prestigieux Prix qui porte son nom puis collabore, sous la direction d'Henri Amouroux de l'Institut, à l'ouvrage "Grand Reportage Les Héritiers d'Albert Londres" puis pour le Prix Scam/Joseph Kessel. A l’Agence France-Presse, elle participe au premier dossier multimedia de l'AFP intitulé "De la drachme à l’euro, vingt sept siècles de monnaies". Elle a travaillé aussi pour ZDNet.fr et à la rédaction nationale de France 3. Elle a réalisé des reportages audiovisuels (3’30 à 52’) pour la chaîne de télévision catholique : ktotv.com Elle est diplômée de l'école des photographes internationaux, Spéos. Après une dizaine d'années passées auprès de la multinationale américaine AlliedSignal Inc.( aujourd'hui Honeywell Inc.), Véronique Hamel est membre des Conseils d'administration des Associations des Journalistes du Patrimoine (AJP) et de l'Environnement (AJE).

Opium en Indochine, une affaire d’État

Notre consoeur, Laurence Thiriat, membre journaliste de l’AJP, nous informe sur la diffusion de son documentaire « Opium en Indochine, une affaire d’État » sur France 5, le 18 décembre à 22h40. Pour financer la colonisation en Indochine, l’État français s’est appuyé durant 50 ans sur un pilier puissant : la Régie de l’opium. Ce film retrace l’histoire sulfureuse de son monopole d’État sur la fabrication et la vente de cet or noir pourtant prohibé dans l’Hexagone. Un opium made in France contrôlé par les forces douanières, et géré de façon zélée par une Régie qui a parfois franchi les limites en devenant faussaire, trafiquante, et même receleuse. Un grand enfumage dans les volutes duquel se sont engouffrés les services secrets français pour financer leurs fonds spéciaux durant la guerre d’Indochine. Pour découvrir la bande annonce du film, cliquez ici Mot de passe : goyaveprod

L’AJP à la découverte du patrimoine archéologique et viticole à Epernay (Marne)

Notre confrère, François-Xavier Lenoir, membre journaliste de l’AJP, nous fait part de son compte-rendu relatif au voyage de presse à Epernay (Marne) le 22 novembre dernier. Légende de la photo : Le Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale. Photo GLKraut. Tout le monde le sait ou devrait le savoir, Epernay est la capitale du champagne, la ville emblématique de ce breuvage béni des dieux et apprécié par un très grand nombre d’amateurs. Ce que beaucoup moins de monde sait – y compris l’auteur de ces lignes à sa grande confusion – c’est qu’Epernay possède le deuxième plus grand musée d’Antiquités de France tout de suite après le Musée d’Archéologie national de Saint-Germain-en-Laye.  C’était donc un privilège pour sept membres journalistes de l’AJP que de pouvoir combiner des reportages sur le patrimoine viticole et archéologique, ces deux spécialités sparnaciennes, à l’invitation de la Ville d’Epernay, membre organisme de notre association. Epernay possède une avenue du Champagne, digne des Champs-Elysées parisiens, qui sur près d’un kilomètre de long est environnée de chaque côté d’hôtels particuliers somptueux et de grandes maisons de négoce. A tout seigneur, tout honneur, l’hôtel de ville situé dans l’ancien hôtel Auban-Moët est un petit palais du XIXe siècle, réalisé par l’architecte Victor Lenoir, au milieu d’un parc anglais superbe et tranquille, ouvert à tous.  Autre bâtiment d’exception auquel les journalistes ont eu accès : l’ancien Château Perrier construit en 1850, qui a servi de résidence au très riche Charles Perrier, directeur de la maison de champagne Perrier-Jouët, et qui a été vendu à la ville en 1942 par son neveu Henri Gallice. Hôtel particulier de 33 pièces, un vrai château, il est doté de salons de réceptions, de halls d’entrée gigantesques et d’un escalier monumental. Devenu bibliothèque et servant également au regroupement de trois petits musées, le bâtiment a fermé en 1998 pour rénovation. Entretemps, le 4 juillet 2015, coteaux, maisons et caves de Champagne ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui a donné de nouvelles ambitions à la commune. Grâce à la Ville d’Epernay, huit journalistes de l’AJP ont pu visiter le chantier du musée en mars 2019. Après travaux et mise aux normes, ce bâtiment accueille depuis 2021, le vaste musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale et nous voilà de retour avec une guide de choix : Laure Ménétrier, directrice-conservatrice du musée. Légende : Journalistes de l’AJP sur l’escalier d’honneur au musée accompagné de Laure Ménétrier, directrice-conservatrice. Photo GLKraut. Le musée réunit l’une des plus larges collections archéologiques régionales de France (parures, armes, céramiques…), un important fonds viticole retraçant l’évolution des modes de production et de consommation du champagne ainsi que objets décoratifs légués par de généreux donateurs ; soit au total plus de 2000 objets. Dans ses réserves, 80 000 pièces sont inscrites à l’inventaire. Du fait de la situation géographique d’Epernay qui a toujours été un lieu de croisement de grandes routes, d’une part, et de l’implantation à proximité de populations dès l’âge du fer, d’autre part, les découvertes archéologiques ont été importantes et plusieurs collectionneurs et mécènes, à commencer par l’abbé Favret, un passionné d’archéologie, Auguste Lefèvre, un antiquaire et fondeur de Vertus, puis Claude Chandon de Briailles, membre de la famille Moët et Chandon qui possédait le fameux Siège de Rhodes, et beaucoup d’autres personnalités ont légué leurs collections au musée d’Epernay. De fait ce musée a vu le jour en plusieurs étapes. Fermé pendant 20 ans, le musée a réouvert en 2021 en pleine crise du Covid. Néanmoins il a déjà attiré plus de 50 000 visiteurs. Les collections d’objets et de fossiles des époques reculées sont exceptionnelles. La présentation moderne et claire dans les combles du château rend très attrayante la visite. Les collections géologiques et paléontologiques mettent en évidence la richesse du sous-sol crayeux champenois. L’archéologie est aussi en vedette. Elle occupe tout le second étage du musée. Les journalistes de l’AJP se sont arrêtés devant une prodigieuse défense de mammouth ainsi que devant d’énormes fossiles marins, datant de l’époque où la région était une mer. Les populations celtes qui habitaient la région ont laissé dans leurs tombes quantité d’objets, d’armes, de bijoux qui montrent le degré avancé de leur civilisation même avant l’arrivée des Romains.  Si Epernay, actuellement ville de 23 000 habitants, s’est tant développé, c’est que son sous-sol crayeux a longtemps servi de carrière avant que l’on s’aperçoive que les caves étaient idéales pour la champagnisation du vin. Au total, c’est 110 km de galeries qui sont sous les pieds des passants. Deux cents millions de bouteilles dorment dans les caves. Les noms égrenés en parcourant l’avenue de Champagne font rêver : Moët et Chandon, Perrier-Joüet, Boizel, Mercier… auxquels s’ajoutent ceux des vignerons et viticulteurs qui s’offrent une vitrine prestigieuse en ouvrant des bars à champagne pour attirer les chalands. Lors d’une visite pédestre de l’avenue nous avons pu découvrir les façades et les cours d’honneur de ses hôtels particuliers d’une architecture marquée de la fin du XIXe siècle. Le parcours pédestre nous a menés jusqu’à l’établissement de Castellane, qui comprend des salles d’accueil, des bureaux, des halls de stockage… autant de superbes locaux dominés par une tour de 66 mètres, œuvre de l’architecte Marius Toudoire, également architecte de la gare de Lyons à Paris. L’ensemble est situé au-dessus de vastes caves. Les caves de Castellane possèdent dans leurs locaux un espace muséal qui comprend une étonnante étiquothèque – pardon pour le néologisme – qui stocke plus de 7 000 étiquettes destinées à personnaliser les bouteilles de leurs meilleurs clients. Une pratique qui n’est plus d’actualité mais qui a perduré plus d’une centaine d’années ce qui explique la quantité de tiroirs qui équipent des panneaux armoires amovibles dans une très grande pièce sur deux niveaux. De quoi impressionner ! Pour se remettre de toutes ces étonnantes découvertes, les journalistes ont été amenés à goûter le champagne tout en dégustant une récente création pâtissière, le Moelleux Champenois, dont la recette déposée a été mise au point par six membres de la Fédération de la Boulangerie de la Marne. C’est l’un d’entre eux, boulanger-pâtissier Loïc Maingre (Au bonheur des papilles, Epernay) qui nous a présenté cette nouvelle spécialité locale qui trouve dorénavant sa place à côté des biscuits roses. Les caves Boizel ont aussi ouvert leurs portes au groupe de l’AJP pour une visite conduite par Lionel Boizel, qui représente avec son frère Florent la sixième génération à gérer cette maison familiale. Une belle dégustation a suivi la visite. Légende : Dégustation de Champagne Boizel commentée par Lionel Boizel. Photo GLKraut   Nos remerciements à la Ville d’Epernay, membre organisme de l’AJP, pour l’organisation de ce beau voyage de presse, en particulier à Aurélia Thille-Das Neves, chargée de communication / relations presse de la ville, et à Jacques Fromm, délégué aux Animations et Grands événements, qui nous ont accompagnés le long du séjour.    

Les vioIons de l’espoir

Notre consoeur, Elizabeth Mismes, nous informe de la publication de son article dans le « Quotidien de l’Art ». Il concerne une collection de violons qui ont traversé la 2e Guerre Mondiale, constituée par le maître luthier Amnon Weinstein qui les restaure à Tel Aviv et leur permet de revivre et de jouer partout dans le monde. Ils sont venus récemment en concert à Paris. Pour découvrir son article à la page 3, cliquez ici https://www.violins-of-hope.com Légende et crédit du cliché : Le violon de Ziegbert Bernheim en cours de restauration dans l’atelier d’Amnon Weinstein. © Merav Vonshak.

Villefranche de Conflent va restaurer son bastion

Bienvenue à la municipalité de Villefranche-de Conflent (Pyrénées-Orientales), nouveau membre organisme de l’AJP !

Visite de l’église Sainte-Odile et redécouverte du retable de Barriot

L'association Robert Barriot, membre organisme de l'AJP, et la paroisse Sainte-Odile, à Paris, invitent les membres de l'AJP à une visite et une conférence de presse le mardi 3 mai à 10h dans l'église. Il s'agit de découvrir l'histoire de Sainte-Odile et celle de l'émailleur d'art Robert Barriot et de voir en avant-première de  l'inauguration, le chemin de lumière mettant en valeur l'église et ses nombreuses oeuvres d'art dont l'illumination du retable art-déco de Robert Barriot.

La pédagogie au service du patrimoine à Amboise

« Le voyage de presse organisé par l’AJP à Amboise, au château royal et au Clos-Lucé, n’en finit pas de produire ses fruits. Laurence de Livois, membre de l’AJP, vient de publier un bel article sur cette journée particulièrement riche, sur www.paj-mag.fr, le magazine numérique des Vieilles Maisons Françaises. Elle y évoque d’abord la visite du château royal et la présentation de la restauration de la chapelle par Marc Métay, directeur du château et secrétaire général de la Fondation Saint-Louis, et par notre consœur, Evelyne Thomas, membre du CA de l’AJP et historienne de l’architecture. Puis celle du Clos-Lucé, guidée par François Saint-Bris directeur de ce lieu d’exception où vécut Léonard de Vinci, où un projet futuriste établit un pont entre le temps de Léonard et le nôtre. Pour découvrir l’article, cliquez ici

Château royal d’Amboise, là où repose Léonard de Vinci

Suite à un voyage de presse à Amboise, organisé par l'AJP, notre confrère, François Collombet, nous informe de la publication sur son blog, de son article consacré à la passionnante visite du château royal par Marc Métay, directeur (et aussi secrétaire général de la Fondation Saint-Louis, propriétaire du château) et par notre consœur, Evelyne Thomas, membre de l'AJP.

Invitation à un café littéraire à Versailles

Soultana Mouhaidine, membre associée de l'AJP, nous invite à son 1er café littéraire de 2022, le 15 janvier après-midi à Versailles.