Quelques journalistes de l’AJP ont eu le plaisir de découvrir, le 2 juillet dernier, le patrimoine de la célèbre station balnéaire normande où ils ont été reçus par l’office de tourisme de Deauville.
Après un petit déjeuner d’accueil, le groupe emprunte le boulevard Maugier pour se rendre à l’hippodrome inauguré en 1864 à 1,3 km de la gare. Pendant que les chevaux de course s’entraînent avec leurs cavaliers, le directeur, Guillaume Flavigny, relate les origines de l’hippodrome, créé sous l’impulsion du duc de Morny _ à qui l’on doit déjà Longchamps_ avant même l’église de la ville ! Puis, il nous invite à visiter ces lieux attirant les meilleurs chevaux et jockeys du monde. Avec des courses hippiques, été comme hiver, des ventes aux enchères de pur-sang, un championnat du monde de polo, des compétitions de saut d’obstacles, de dressage, d’attelage et de horse-ball, Deauville s’enorgueillit d’être la vitrine internationale des sports équestres.
Puis cap vers le nouveau lieu culturel phare de la ville : « Les Franciscaines », en passant devant l’église Saint-Augustin, la chapelle Notre-Dame de Pitié et le récent bâtiment que les Soeurs de Saint-François d’Assise occupent depuis le 15 décembre 2010. Celles-ci ont vendu à la ville leur ancien lieu de culte.
Inauguré le 12 mai 2021, après 10 ans de travaux ralentis par la pandémie de Covid-19, le nouveau centre culturel donne à voir une exposition inaugurale intitulée « Sur les chemins du paradis » présentant peintures, céramiques, objets rituels, sculptures, estampes, photographies et quelques visions d’artistes contemporains du jardin d’Eden -sans se limiter aux images pieuses- tout en étant un appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle entre les religions et en rendant un discret hommage à l’histoire de ce lieu cultuel devenu culturel. En 1875, les soeurs Adèle et Joséphine Mérigault (1825-1912) initient et financent la construction de la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Pitié puis imaginent, à proximité, l’édifice qui allait remplir plusieurs fonctions : orphelinat pour fillettes, hôpital militaire pendant la Grande Guerre de 14-18, centre de soins médicaux et d’enseignement, couvent, dispensaire avec l’hôpital qui deviendra clinique Saint-Joseph, école ménagère qui deviendra lycée professionnel.
Réinventer le patrimoine, mettre en commun la connaissance, « parcourir » l’architecture, vivre des expériences multiples dans un lieu convivial, tels sont les 4 points clefs du projet d’Alain Moatti, architecte et scénographe, ayant transformé l’édifice en musée-médiathèque : « Ne pas détruire, c’est le premier acte écologique aujourd’hui. » Avec son portail haut de 15 mètres et son écran numérique avant même de rentrer sur le site, « Les Franciscaines » se veut un lieu d’accueil ouvert à tous et à toutes les cultures, à consommer sans modération. Autrefois refermé sur lui-même, ce bâtiment s’ouvre sur la ville. Son ancien jardin intérieur est recouvert d’une haute verrière contemporaine. Le cadre historique du cloître subsiste. Ses quatre murs du XIXe siècle, percés d’arcades, soutiennent les trois étages et les chiens-assis du bâtiment. Les briques jaunes et les pierres meulières ont été rénovées et réfléchissent la lumière à travers le prisme d’un lustre monumental. 400 m2 de parquet de bambou pour une salle de lecture avec ses livres, et un espace de rencontres qui devient foyer de la salle de spectacle aménagée dans l’ancienne chapelle. Les vitraux restaurés de celle-ci illustrent des épisodes marquants de la vie de Saint-François d’Assise. Elle peut accueillir jusqu’à 230 spectateurs assis. Le cloître peut aussi se transformer en un espace réceptif équipé d’une sonorisation pour des prises de paroles ou des soirées musicales.
Ajoutons d’autres chiffres : 14 285 tubes composent le lustre monumental du Cloître, 10 000 CDs, 4 000 DVDs, 9,25 millions d’euros de subventions publiques et mécénat, 270 oeuvres exposées à découvrir, 4 millions d’euros nets de taxes pour l’acquisition du bâtiment, 17 millions d’euros H.T. pour le coût du chantier, 6 200 m2 de superficie, 1 270 personnes pour la capacité d’accueil de visiteurs, 1 200 jeux entre la ludothèque et le parc robotique, 11 écrans de projection jalonnent la grande galerie, 2 salles pour le musée André Hambourg, 100 000 documents en prêt et à consulter sans oublier 40 places autour de la grande table du réfectoire…
Un délicieux déjeuner, préparé par le chef de cuisine, Yanick Bernouin, est ensuite servi à l’AJP sur une longue table blanche accueillant, un peu plus loin, d’autres convives, dans le réfectoire. Les fenêtres s’ouvrent sur une terrasse avec ses tables et ses chaises longues, invitant à la farniente…
Puis le ,groupe se rend à la Villa Strassburger à 900 mètres pour découvrir son magnifique jardin fleuri avec ses pommiers. L’intérieur ne pourra cependant pas être visité car la bâtisse est louée pour un mariage. Construite en 1907, cette maison représentative du régionalisme normand, ayant appartenu à la famille de l’écrivain Gustave Flaubert, est inscrite aux monuments historiques pour ses façades en pans de bois, appareillages de briques en damier et son jeu des toitures.
Après avoir jeté un oeil sur les deux grands hôtels Barrière 5 étoiles : « Le Normandy », inauguré en 1912 et « Le Royal » en 1913, les journalistes foulent les célèbres planches qui bordent la plage égayée par des parasols de couleur et un château de sable fin. S’ensuit la découverte du style Art Déco des bains pompéiens, ouvrage de l’architecte Charles Adda en 1923 et proche de la place Claude Lelouch inaugurée en 2006 pour le 40e anniversaire du film « Un Homme et une Femme » distingué d’une palme d’Or, de deux Oscars et de 47 récompenses internationales sous un air de « Dabadabada, dabadabada »…
Puis direction le Belvédère, à deux pas de la place Gabrielle Chanel, inaugurée l’an dernier par le maire de Deauville, Philippe Augier en présence de l’actrice française Vanessa Paradis.
Après l’accueil par M. Pascal Patry, responsable des grands projets et après avoir gravi 170 marches, les membres de l’AJP se retrouvent à 27 mètres de haut pour découvrir -en exclusivité- un panorama à 360° sur Deauville, Trouville, La Touques… Une vue époustouflante et ouverte au public dès mi-juillet, pour deux euros seulement…
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Contact pour la presse : Sandrine Chardon Chargée de communication SPL Territoire de Deauville
02 31 14 69 52/ sandrine.chardon@indeauville.fr
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Ouvrages :
. Les Franciscaines de Deauville – L’imaginaire à l’oeuvre
de Philippe Normand et Marie-Christine Hugonot
Photographies de Pierre-Olivier Deschamps/Vu
Editions Hazan – Prix : 35 euros
. Deauville, une cité de villégiature de la Côte fleurie
Textes, cartes, plans et dessins de Didier Hébert