Restauration du palais royal à Kaboul : doit-elle se faire ?

Le président afghan a donné lundi le coup d’envoi des travaux de restauration du palais royal de Dar ul-Aman à Kaboul ravagé par la guerre et qui a symbolisé les atrocités des conflits qu’endure l’Afghanistan depuis 35 ans.

D’un style néo-classique, il a été conçu par des architectes français et allemands dans les années 20.
Posé sur une butte aux pieds des contreforts de l’Hindou Kouch, le palais de Dar ul-Aman (« la demeure de la paix ») détonne par son aspect européen dans le sud de la capitale afghane. D’un style néo-classique, il a été conçu par des architectes français et allemands dans les années 20, à l’époque où l’Afghanistan était dirigé par le roi Amanullah Khan.
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Le palais royal à Kaboul

Mais l’invasion soviétique puis la guerre civile des années 90 l’ont fortement endommagé. Il était jusqu’à aujourd’hui à l’abandon. Ses murs s’effritent, les fenêtres ne sont plus que des trous béants et les marches des escaliers sont défoncées. Sa façade porte encore les marques des éclats d’obus et d’impacts de balles.

Le coût des travaux fait débat

En Afghanistan, pays au maigres ressources, le coût des travaux fait débat. La facture totale s’échelonnera « entre 16,5 et 20 millions de dollars », Du gâchis ou bien aussi faut-il le laisser en l’état pour permettre aux « jeunes générations de se souvenir des horreurs de la guerre » ?

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